Jour de manifestation, je vais à Meaux, et je prends pour la première fois ma dernière acquisition, un nouveau boitier, le Canon EOS 5Ds. Une bombe, une merveille, un cran au-dessus du précédent que je garde en réserve, le 6DII.

À chaque fois que j’ai changé de boitier, j’ai mis plusieurs semaines à m’adapter. J’ai mis presque deux mois pour le 6DII que j’aime tant. Là, les trois ou quatre photographies que j’ai prises lors de l’achat m’ont surpris. Certes, je ne connaissais pas encore les réglages de l’appareil qui n’étaient pas les miens, mais je me suis tout de suite senti bien. Il est légèrement plus gros que le 6DII, je le tiens mieux.

Aujourd’hui, manifestation donc, et venir avec est prendre le risque de beaucoup de déchets, d’un nombre important de photographies floues. Il faut dire que la bête fait 51 millions de pixels ! c’est énorme, et ça ne permet pas l’approximation. 51 millions, le moindre flou se voit, la moindre erreur est amplifiée, ce sera un boitier lent, c’est parfait, j’aime ça : mon premier boitier professionnel.

Mais je crois que j’ai acheté l’appareil qu’il me fallait, que j’attendais. Confort immédiat. Il faut dire que le Zeiss 100mm que j’ai mis dessus est aussi une merveille, mais que je ne me simplifie pas la tâche avec ce petit zoom qui demande de la stabilité, et surtout qui n’a pas de mise au point automatique.

Voilà, première série de photographies de manifestations, des collègues, des amis, des rencontres anciennes, et un immense plaisir photographique un peu égoïste dans une période si complexe : quel plaisir cet appareil, il me tarde de l’essayer en studio.