#MeToo

Amélie, Caroline… on ne nait pas féministe on le devient, État passif …ioleurs actifs, sois fière et parle fort, j’ai été victime d’un viol par un inconnu…

Sur les murs de Paris, de Montreuil, ces messages qui coupent le souffle, ces messages de la colère en lettres collées qui laissent penser le temps qu’il a fallu prendre pour les installer, une prise de conscience, enfin, peut-être. « C’est une brèche, on ne sait jamais ce qui va s’y engouffrer. Là, c’est une vague qui ne cesse de grossir » écrit Michèle Perrot avec Eduardo Castillo dans leur très beau livre Le temps des féminismes récemment paru, à lire absolument. 

Me : le singulier

Too : le collectif.

Toujours Michèle Perrot :  » MeToo. Il y a « moi », l’individu qui a été harcelé, ce statut d’individu que les femmes ont eu tellement de difficulté à obtenir. Et puis il y a « aussi », c’est-à-dire les autres, avec lesqeulles je partage cette réalité. Je ne suis pas seule. Individualité, singularité et communauté, collectivité sont reliées. Révolution ou pas, #MeToo est un événement majeur qui s’inscrit dans un mouvement de plus longue durée. »