Le goût du couscous – Jour 5 : l’œil de Beni Isguen
Nous partons pour Ouargla, 540 kilomètres, six bonnes heures de route, nous devons arriver avant 17h pour assister à la soutenance de thèse de Mohammed.
Nous partons pour Ouargla, 540 kilomètres, six bonnes heures de route, nous devons arriver avant 17h pour assister à la soutenance de thèse de Mohammed.
Nous partons pour Ouargla, 540 kilomètres, six bonnes heures de route, nous devons arriver avant 17h pour assister à la soutenance de thèse de Mohammed.
La nuit a été très venteuse, une tempête même qui a ouvert brutalement la fenêtre de ma chambre sans que je ne m’en aperçoive.
Aujourd’hui, je vais aller à Bou Saadâ avec Kader, le cousin-beau-frère, et son épouse Aïcha.
Vite, ouvrir les volets. Nous sommes arrivés à Dar Chioukh vers 4 heures du matin après un voyage en voiture dans une nuit presque noire.
8 mars 24, 8 femmes, 3 lieux, 24 portraits. Rendre hommage à huit femmes, mais pas à des figures « héroïques » du féminisme, plutôt à des héroïnes du quotidien, à des femmes qui vivent jour après jour la condition des femmes, qui la subissent, qui luttent pour améliorer leur situation et celle de leur famille.
« Avant-scène » : moment de l’émotion particulière, de l’entre-soi musical, répétitions, regards, partitions, les hésitations, les erreurs, le chef, l’autre… On prépare le concert, le public n’est pas convié. Chaque instrument implique, dans son rapport physique au musicien, un comportement singulier, des gestes plus ou moins ritualisés : s’accorder, ajuster une anche, un tuyau, un « bec »… chaque situation demande des postures particulières, des mouvements qui ne seront pas reproduits lors du concert.
Mohammed est maçon. Un excellent maçon, méticuleux, soigneux, rigoureux, ne laissant rien passer. « Il est hors de question que je fasse ça comme vous le voulez » m’a-t-il dit un jour en voyant notre portail en ruine.
J’ai posté cette photographie avec ce titre : « Ce soir, dans la salle des professeurs d’un lycée, Arras » dans l’après-midi qui a suivi l’assassinat de Dominique Bernard, le vendredi 13 octobre.
Photographier des familles dans un lieu choisi par elles-mêmes. C’est le projet qui m’a été proposé par la Direction des affaires culturelles de Meaux.